Ce n’est qu’hier après-midi (jeudi 6 février) que nous avons appris la venue de Madame Marie BARSACQ, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ce vendredi 7 février à Orléans et Saran.
Mathieu Gallois, Maire de Saran et Conseiller départemental du Loiret ne prendra pas part à ces déplacements.
Emmanuel Macron a pris la responsabilité de piétiner les résultats du suffrage universel de l’été dernier en nommant successivement deux premiers ministres issus du camp battu. Les différents ministres nommés par la suite poursuivent les politiques pourtant rejetées massivement il y a quelques mois seulement.
Certes, grâce à la mobilisation de 5000 actrices et acteurs du sport, la baisse du budget 2025 alloué au ministère des sports devrait être moins forte qu’annoncée il y a quelques semaines. Cependant, le signal envoyé aux sportifs, aux associations et fédérations, aux collectivités, pour un ministère qui ne représente qu’à peine 0,2% du budget de l’État n’est pas celui qui était attendu au lendemain d’une année olympique et paralympique excédentaire de près de 27 millions d’euros.
De plus, les besoins en équipements sportifs à construire ou à réhabiliter sont importants dans nos communes. L’asphyxie financière des collectivités publiques poursuivies par ce gouvernement empêche d’apporter une réponse à la hauteur des besoins afin de permettre un accès au sport pour toutes et tous dans les meilleures conditions.
Pour ne prendre l’exemple que de Saran, élue ville la plus sportive de la métropole orléanaise il y a quelques années et forte de plus de 4000 licenciées et licenciés, nous aurions besoin de construire un nouveau terrain de football (750000 euros), de réhabiliter le terrain synthétique (650000 euros), de réhabiliter les cours de tennis (450000 euros), de reconstruire des locaux pour la jeunesse, de renforcer notre soutien financier au milieu associatif de la ville… La liste pourrait se poursuivre alors même que notre ville n’est pas restée sans agir mais avec la suppression de la DGF (dotation globale de fonctionnement) par l’État nous concernant, ce sont 2 millions d’euros qui manquent chaque année à la ville de Saran pour mener à bien ces projets pourtant d’intérêt public.
Le budget du sport, de la jeunesse, de la vie associative, comme nos collectivités méritent une meilleure considération et un véritable soutien.